Polyarthrite rhumatoïde : La sexualité aussi est affectée
Publié par MedeSpacienne le Mars 07 2011 12:41:21
Selon une enquête, la polyarthrite rhumatoïde provoquerait une altération de la qualité de vie en entraînant une fatigue intense, mais également une baisse du désir sexuel. Fatigue intense, altération de la vie sexuelle, résignation…
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Selon une enquête, la polyarthrite rhumatoïde provoquerait une altération de la qualité de vie en entraînant une fatigue intense, mais également une baisse du désir sexuel.


Fatigue intense, altération de la vie sexuelle, résignation… La polyarthrite rhumatoïde nuit considérablement à la qualité de vie. Selon une enquête menée par l’Association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde (ANDAR), pratiquement 3 patients sur 10 disent éprouver une fatigue importante…


Au total, 1.200 malades ont répondu à des questions sur leur qualité de vie. Plus de la moitié considère que la fatigue liée à la maladie les a contraints à réduire ou abandonner certaines activités de loisirs. Son impact sur l’état psychologique est fréquemment évoqué, et plus de 27 % d’entre eux donc, présentent une fatigue « sévère ».



Un sujet encore tabou

Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que la polyarthrite rhumatoïde retentisse également sur la sexualité : diminution ou absence de désir, sécheresse vaginale ou troubles de l’érection, douleurs articulaires… Parmi les patients qui ne rapportent aucun rapport sexuel au cours des douze derniers mois, 80 % estiment que leur maladie est la principale cause de cet état de fait. Les conséquences, naturellement, peuvent être importantes : tensions et incompréhensions avec le partenaire (26 %), sentiment de culpabilité (25 %) et dans un nombre important de cas, rupture ou divorce (15,5%)…


Même si la maladie est un véritable obstacle à un épanouissement de la vie intime, les patients y paraissent assez résignés. Plus de la moitié n’a pas eu recours à des aides ou des solutions telles que l’utilisation de gels lubrifiants, de techniques de relaxation ou la prise de médicaments. Le sujet, en effet, semble tabou. Plus de 70 % n’ont jamais abordé la question de leur sexualité avec un professionnel de santé.


Futura Sciences