L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un vaccin contre le glioblastome
Quand on parle de tumeur au cerveau, les regards se figent. Cette pathologie n'augure rien de bon. Pour le glioblastome, la forme la plus maligne, c'est encore pire !
Une équipe de chercheurs internationaux, sous la houlette du Dr Apostolos Stathopoulos, chef de service de neurochirurgie aux Cliniques du Sud-Luxembourg à Arlon, travaille depuis quelques années à la mise au point d'un vaccin contre ces tumeurs cérébrales.
Après une réunion à Paris en début d'année, ils viennent de créer un consortium destiné à la mettre au point un nouveau vaccin : une vieille idée du Dr Stathopoulos qui avait déjà constitué un groupe international baptisé ERC (Epitopoietic Research Corporation) en collaboration avec l'université de Liège pour la caractérisation tissulaire tumorale, l'université Wageningen aux Pays-Bas pour la supervision immunologique et six institutions américaines, sans oublier le service d'oncologie et de neurochirurgie de Namur et des Cliniques du sud-Luxembourg.
« Les épitopes sont des protéines spécifiques capables d'être reconnues par le système immunitaire, explique-t-il. Le but est de trouver des épitopes uniques de la tumeur. Nous voulons isoler cette protéine pour ensuite l'utiliser dans le vaccin contre les tumeurs cérébrales, voire d'autres tumeurs. Jusqu'à présent, les vaccins ne travaillent que sur une partie de la lignée cellulaire. ce qui permet d'éliminer 90 % de la tumeur.
Une de raisons qui explique que la tumeur échappe au contrôle du système immunitaire est que nous ne prenons pas tous les épitopes théoriques de l'ensemble de la tumeur. Nous n'en sélectionnons qu'une partie en culture tumorale. À l'avenir, nous allons travailler sur le volume total. Notre théorie repose sur le fait que le glioblastome évolue en fonction du temps, que des cellules deviennent plus agressives au fil des semaines. La base du projet porte donc sur la réalisation d'une étude de faisabilité d'une méthode de traitement du glioblastome. »
Durant deux ans, les chercheurs vont tester leur modèle expérimental sur des rats pour tenter de confirmer les résultats théoriques.
La Région wallonne subsidie ce travail effectué dans le laboratoire de recherche Créalys, à Spy. En collaboration avec quelques universités américaines, ce même laboratoire prépare une banque de tumeurs cérébrales qui permettrait de produire le fameux vaccin.
Mais ceci ne pourra se réaliser que si les expériences sur les animaux sont concluantes.