L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Des rats qui remarchent contre leur gré
Des chercheurs de l’UCLA [1] sont parvenus à faire marcher des rats paralysés à l’aide de simulations de nerfs, et cela sans s’intéresser aux nerfs endommagés mais en concentrant leurs efforts sur des fibres nerveuses parallèles.
Publiés dans l’édition internet de Nature Neuroscience, ces résultats suggèrent que la régénération de fibres nerveuses endommagées n’est pas nécessaire pour faire marcher de nouveau des rats paraplégiques. « la moelle épinière contient des circuits nerveux qui peuvent générer une activité rythmique sans impulsion cérébrale » explique le Pr. Reggie Edgerton, neurobiologiste à l’UCLA. « Des études précédentes ont essayé d’exploiter cette circuits pour aider les victimes de lésions de la moelle épinière. Alors que d’autres chercheurs ont suscité des mouvements de jambes semblables chez les personnes souffrant de lésions complètes épinière, ils n’ont pas pu obtenir un appui total et une marche soutenue comme nous l’avons obtenu dans notre étude ».
Afin de réaliser cette expérience, les chercheurs ont à la fois injecté des doses de sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la contraction musculaire, et effectué de faibles stimulations électriques. Placés sur un tapis roulant, des rats paralysés des pattes arrières réagissaient alors en marchant de nouveau : les pattes suivaient le mouvement comme le sens du tapis roulant. Mais ces mouvements ne sont pas coordonnées directement par le cerveau.
L’équipe d’Edgerton considère ces résultats pour le moins encourageants, et espère peut-être déboucher sur de nouvelles stratégiques de soins neurologiques pour l’homme. Pour cela, il serait nécessaire de concevoir une prothèse qui assurerait la transition entre le cerveau et les membres ainsi stimulés. La marche vers la mise en place d’une solution compensatrice au handicap moteur est encore longue.