L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Médecine Le transfert de l'information intracellulaire enfin expliqué
Dans le cadre d'une collaboration avec l'Université Nationale de Chonbuk (Corée du Sud) et la "Queen Mary School, University of London", des chercheurs de l'Institut de physique médicale et biophysique de l'Université de médecine de Berlin (Charité) sont parvenus à reproduire synthétiquement un fragment de protéine G. Ce fragment semble être la "clé" du système "clé-serrure" d'un récepteur comme la rhodopsine, une protéine qui assure un rôle important dans le transfert de l'information cellulaire dans le corps humain . Les résultats de la présente étude sont publiés dans le numéro 455 de la revue scientifique Nature.
La rhodopsine appartient à la famille des récepteurs couplés aux protéines G. La molécule de rhodopsine assure la liaison, non seulement entre les cellules et les informations visuelles, olfactives et gustatives de l'environnement extérieur, mais aussi entre les cellules et certaines informations provenant du corps humain lui-même, comme par exemple les hormones. Les protéines de rhodopsine participent ainsi à presque tous les processus physiologiques humains et jouent donc également un rôle important dans la plupart des maladies.
Pour qu'un récepteur tel que la rhodopsine puisse transférer l'information, il doit se lier à d'autres protéines dans la cellule. Ceci n'est possible que lorsque le récepteur dispose d'un site de fixation où peut avoir lieu le couplage inter-protéinique : une "serrure" dans laquelle seule la "clé" de la molécule spécifique au couplage convient.
Les biophysiciens de l'Université de la Charité et leurs collègues de Chonbuk et Londres ont ainsi réussi à synthétiser un fragment d'une protéine G qui ne serait autre que la "clé" du couplage responsable du transfert de l'information moléculaire. Aussi les scientifiques sont-ils maintenant en mesure d'étudier les interactions entre récepteur et protéine G. La compréhension de ces mécanismes est fondamentale pour expliquer comment l'information se propage à un niveau intracellulaire.
"Il y a, dans chaque cellule, des récepteurs à la structure très similaire. Notre exemple peut donc servir de modèle général en ce qui concerne le transfert de l'information dans les cellules", explique le Prof. Hofmann, Directeur de l'Institut de physique médicale et biophysique à la Charité.
"Influencer et, si possible, corriger les modifications du transfert de l'information liées à la présence de maladies dans l'organisme est l'un des principaux objectifs de la recherche médicamenteuse actuelle. La compréhension des structures et des mécanismes à l'origine de ces modifications nous permettra de traiter ces maladies", conclut le Prof. Hofmann.