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La flore intestinale, une "boîte noire" à explorer |
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Chaque humain héberge, dans son tube digestif, 10 puissance 14 bactéries, soit un nombre dix fois supérieur à celui des cellules qui composent son organisme.
Malgré cette présence bactérienne massive, la flore intestinale est longtemps restée mal connue, son action physiologique et son rôle dans certaines pathologies étant négligés. Mais, aujourd'hui, les scientifiques rectifient les carences du passé en conduisant de nombreux travaux sur cette microflore. C'est ce qu'explique le Dr Philippe Seksik, gastro-entérologue à l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, sur le site du Journal international de médecine (JIM-FMC).
Pour commencer, ce spécialiste estime qu'il ne faudrait pas parler de "flore", mais de "faune" intestinale, puisqu'elle est essentiellement composée de bactéries, d'où le choix final du terme de microbiote. Plus de 70 % de ces bactéries ne sont pas cultivables par les méthodes classiques, ce qui explique pourquoi, pendant de très nombreuses années, le microbiote digestif n'a été que peu ou superficiellement étudié. L'avènement de la biologie moléculaire a changé les choses. Les chercheurs estiment aujourd'hui que chaque individu adulte héberge, principalement dans ses selles, un millier d'espèces bactériennes différentes. Et la microflore d'un individu est non seulement spécifique, mais aussi extraordinairement stable dans le temps.
"On pense depuis longtemps déjà que l'usage d'antibiotiques pour des affections bénignes peut avoir une influence sur le microbiote et même réduire le niveau de population de bactéries résidentes", écrit le spécialiste. Mais le retour à l'équilibre semble assez rapide, de l'ordre d'un ou deux mois. Parmi les recherches récentes, certaines concernent l'obésité. Des résultats parus dans la revue Nature suggèrent que le microbiote intestinal contribue à l'absorption de sucres et de graisses et régule le stockage de ces dernières.
D'autres travaux montrent que le microbiote joue un rôle essentiel dans le développement et la maturation du système immunitaire et donc sur ses fonctions. Enfin, il semble bien établi qu'au cours des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), la microflore joue un rôle délétère pro-inflammatoire. La "boîte noire" mérite donc d'être encore explorée.
LePoint. |
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