L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Des médecins généralistes en grève le 8 avril
L’Union Collégiale et le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes, l’Union Généraliste et MG France appellent à une nouvelle grève des médecins généralistes le 8 avril prochain. "Où va la médecine générale ?" s’interroge le Dr Claude LEICHER.
"La cour de cassation va se prononcer sur le Cs pour les MG, traduction symbolique de la spécialité de médecine générale.
Soit nous avons les mêmes droits et devoirs que les autres, et dans ce cas l’assurance maladie doit en tenir compte en remboursant le Cs et en acceptant, avec la CSMF et le SML, l’utilisation de la même nomenclature que les autres spécialités.
Soit nous ne sommes pas une spécialité comme les autres, et convention, nomenclature, collège et tous les outils de notre discipline doivent alors obligatoirement être spécifiques.
Dans les deux cas, l’investissement sur la médecine générale est inévitable, nécessaire, vital pour le système de santé français. Car le système de santé français est plus couteux que les autres parce que moins centré sur les soins de premier recours.
Organiser l’enseignement en prenant comme base de connaissance, les spécialités hospitalières et comme lieu d’apprentissage les services de spécialité, dans l’ignorance de la médecine de premier recours, est responsable de l’inculture française en santé primaire.
Cette inculture est à l’origine de l’ignorance presque systématique de la médecine générale pour les décideurs du système de santé.
La loi de 2002 sur la spécialité de médecine générale et la partie de la loi HPST qui officialise la médecine de premier recours et qui met en œuvre la filière universitaire vont à contre courant de cette inculture. Mais la première n’est pas appliquée, et les prémices de la seconde semblent préférer l’accumulation des contraintes et la délégation des missions à la reconnaissance de la compétence.
Cela montre bien que les lois ne sont pas suffisantes pour aboutir : la mobilisation et l’action doivent venir appuyer et orienter dans le bon sens ces textes importants mais imparfaits ou non appliqués.
Plus que jamais, aujourd’hui, un seul mot d’ordre : mobilisons nous, sinon nous aurons le diplôme, mais aucun moyen pour mettre en œuvre la médecine de premier recours.
Car en 2025 il ne restera dans l’état actuel du dossier de la médecine générale que 23000 médecins en activité (contre 54 000 aujourd’hui)."