L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer du poumon marqueur pronostique identifié
Une équipe codirigée par Marie-Caroline Dieu-Nosjean, du centre de recherche des Cordeliers (CRC), et Wolf Hervé Fridman, directeur du CRC, vient de démontrer la valeur pronostique majeure de structures lymphoïdes ressemblant aux ganglions lymphatiques, situées au sein des cancers du poumon.
Cette découverte pourrait conduire à la recherche de thérapies ciblées, pour aider l’organisme à combattre la tumeur. L’équipe du CRC s’est intéressée aux patients ayant un cancer à un stade précoce, dont on sait que 30 % décéderont dans les deux ans qui suivent l’intervention, malgré le caractère limité de leur tumeur, sans qu’aucun critère ne permette de prédire cette évolution défavorable.
Leur étude a inclus 74 personnes opérées d’une tumeur de petite taille entre 1998 et 2000. Après quatre ans, 81 % des patients qui avaient une tumeur dense en structures lymphoïdes étaient en vie, ce qui était le cas de 35 % seulement de ceux qui avaient peu ou pas de structures lymphoïdes. La survie spécifique atteignait 95,5 % pour les premiers et 44,7 % pour les seconds (p = 0,0002). Ces données soulignent l’importance du micro-environnement tumoral dans l’histoire naturelle du cancer.
Tout se passe comme si la perte de ces structures lymphoïdes était le prélude à la phase d’échappement. Elle pourrait être liée à deux phénomènes complémentaires : des mutations des cellules cancéreuses ne permettant plus au système immunitaire de les reconnaître, et un affaiblissement des défenses immunitaires. Une nouvelle étude est en cours pour confirmer ces données sur un plus grand nombre de patients.
Mais, dans l’avenir, l’enjeu sera surtout de comprendre les facteurs cellulaires et moléculaires à l’origine de cette réaction immunitaire intratumorale, afin de chercher un traitement capable de la favoriser.
Source : Centre de recherche des Cordeliers (CRC), Marie-Caroline Dieu-Nosjean, Wolf Hervé Fridman