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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Quel traitement adjuvant en cas de cancer de la vessie sans envahissement musculaire ? les recommandations de l’EAU |
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Le taux global de récurrence du cancer de la vessie sans envahissement musculaire se situe entre 60 et 70 %, et le taux global de progression vers un stade ou un grade plus avancé est de 20 à 30 %. Les deux principaux facteurs pronostiques sont le stade et le grade.
Les tumeurs Ta (habituellement de faible grade) progressent rarement vers un stade plus élevé mais ont tendance à récidiver souvent. En revanche, les tumeurs T1 (habituellement de grade élevé) peuvent devenir très agressives et sont liées à des taux élevés de progression avec envahissement musculaire ou métastases. De ce fait, et bien que la résection transurétrale soit, par elle-même, un geste curatif, une instillation (mitomycine C, épirubicine, doxorubicine) immédiatement après le geste chirurgical est fortement conseillée. Le traitement intravésical de première ligne peut se faire par chimiothérapie ou immunothérapie. Il peut être thérapeutique (traitement d’un CIS ou d’une tumeur résiduelle non visible), prophylactique (prévention de la récurrence et de la progression de la maladie) ou adjuvant après chirurgie. Dans ce cas, il permet une réduction de 12 % en valeur absolue (39 % en valeur relative) du risque de récurrence comme l’a souligné une récente méta-analyse. Cet effet positif peut être expliqué soit par la destruction des cellules tumorales circulantes, soit par un effet de chémorésection sur les cellules tumorales résiduelles au site de résection.
Cependant, les recommandations récentes insistent également sur le moment de l’instillation, celle-ci devant être réalisée dans les 24 heures qui suivent la résection. En effet, le risque de récurrence qui est minimal si l’instillation est réalisée 6 heures après la résection, double après 24 heures de délai. En effectuant l’instillation immédiatement après résection transurétrale chez 100 patients, on a évité 12 résections ultérieures, ce qui signifie qu’il suffit de soigner 8,5 patients pour prévenir une récurrence.
L’effet positif de l’instillation postopératoire court sur environ 500 jours, ce qui pose la question de l’intérêt d’instillations subséquentes ou d’une immunothérapie. Dans l’hypothèse du choix de la première solution, il faut se rappeler qu’elle permet une réduction du risque de récurrence, mais pas de la progression, et que le nombre d’instillations ainsi que le délai entre ces instillations n’a pas été fixé de manière péremptoire (de 6 à 12 mois). Quoi qu’il en soit, il est établi que c’est plus la concentration du produit que la durée du traitement qui conduit à son efficacité. Dans cette optique, il est fermement recommandé de limiter au maximum les apports liquidiens avant toute instillation en garantissant une période de déshydratation (aucun liquide pendant les 8 heures précédant le traitement), une alcalinisation de l’urine, la confirmation de la vidange totale de la vessie avant l’instillation et l’emploi d’une solution très concentrée (40 mg dans 20 ml d’eau).
En cas d’échec, l’immunothérapie par BCG doit être proposée durant une année au moins.
Dr Dominique-Jean Bouilliez, JIM
Witjes F. Management of NMIBC - High Risk Disease. European Association of Urology (EAU) - 16 au 20 avril 2010 - Barcelone. |
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