L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Échocardiographie portable : vers un nouveau stéthoscope ?
À l'instar de ce qui s’est passé pour les ordinateurs, les appareils d’échographie se sont miniaturisés ces dernières années à tel point qu’il est actuellement possible d’en proposer certains dont la taille n’excède guère celle d’un grand Smartphone. On imagine sans peine qu’ils pourraient être utiles pour améliorer la précision de l’auscultation, sans forcément qu’il soit nécessaire d’avoir recours à une échocardiographie conventionnelle.
Pour y voir plus clair, une équipe a étudié 189 patients adressés en consultation de cardiologie dans deux hôpitaux de deux pays. Ils ont tous bénéficié d’un examen clinique classique complété d’un examen échocardiographique à l’aide d’un appareil ultra portable. La durée de ce dernier, le nombre de résultats anormaux et les informations obtenues à la suite de consultations de ce type ont été analysées.
La durée de cette « échocardiographie de débrouillage » a été en moyenne de 180 ± 86 secondes. L’examen clinique était anormal chez 54 patients (28,6 %) et ses données ont été considérées comme importantes pour le diagnostic chez 44 (23,3 %). L’échocardiographie de débrouillage était anormale chez 89 patients (47,1 %) et a conduit à un diagnostic chez 141 patients (74,6 %). À l’issue de l’examen physique classique, une échocardiographie conventionnelle paraissait requise pour la moitié des sujets. Par contre, après échocardiographie de débrouillage, il n’a été finalement demandé une échocardiographie que chez un tiers des patients. Dans ces cas, ce dernier examen a été considéré comme nécessaire parce que l’appareil portable ne permettait pas d’enregistrer des flux doppler.
Les données d’un tel article sont de nature à rallumer la guerre entre les anciens et les nouveaux, les premiers prônant le manque de savoir-faire clinique des seconds, trop habitués à s’aider d’examens complémentaires. Mais, force est de reconnaître, que le type d’appareil simple dont il s’agit ici permet d’améliorer significativement la qualité de la consultation au prix d’une perte de temps négligeable. On peut donc imaginer que lorsque les coûts auront suffisamment baissé, l’échocardiographie portable prenne progressivement sa place dans les cabinets. Peut-être, au point de devenir aussi nécessaire dans le futur que le stéthoscope l’est actuellement pour le cardiologue.
Cardim N et coll. Usefulness of a New Miniaturized Echocardiographic System in Outpatient Cardiology Consultations as an Extension of Physical Examination. J Am Soc Echocardiogr 2011