L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer colorectal : une protéine permet de prédire l’efficacité de la chimiothérapie
D’après des travaux réalisés par des chercheurs français, une mutation du gène HSP110 entraîne la production d’une protéine, présente dans les cellules tumorales de patients atteints d'un cancer colorectal, protéine qui serait directement liée à une sensibilité accrue de ces mêmes cellules aux chimiothérapies. C’est ce que révèle une étude publié sur le site internet de la revue Nature Medicine
Les équipes d’Alex Duval (UMRS_938, Centre de recherche Saint-Antoine, Paris) et de Carmen Garrido (UMRS_866, faculté de médecine de Dijon) ont, dans un premier temps, découvert que la protéine liée à la mutation du gène HSP110, était présente à différentes concentrations chez les patients atteints d’une forme particulière qui ne représente que 20 % des cancers colorectaux.
Les chercheurs ont ensuite constaté que les patients ayant une forte expression de la protéine mutante au sein de leur tumeur répondaient très favorablement à la chimiothérapie et qu'aucune rechute n’avait été observée. Ils ont aussi montré qu’inversement, les malades n’exprimant que peu la protéine étaient souvent confrontés à des récidives.
Ainsi, une mesure du taux de protéines dans ces cas particuliers de cancers colorectaux permettrait de prédire quels patients seraient plus à même de répondre favorablement à une chimiothérapie. Il serait alors possible, pour les médecins, d’adapter la prise en charge des malades en fonction de ces nouvelles données et de mesurer les risques de rechute.