L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le développement embryonnaire sous l’influence d’une horloge génétique
Comment à partir de la fusion de deux gamètes aboutit-on à un embryon en quelques jours ? Quels mécanismes rentrent en jeu pour permettre à l’organisme de se développer ? Quel ordre précis suit le développement embryonnaire ? Répondre à ces différentes questions sur l’embryogénèse, c’est la mission à laquelle s’atelle Denis Duboule, lauréat du prix international Inserm 2010. Dans un article qui vient d’être publié dans la revue Science, l’équipe suisse de ce dernier dévoile une partie du mystère et l’importance jouée par l’ADN dans ce processus.Chaque animal est constitué de tranches horizontales qui se construisent lors du développement embryonnaire étage par étage. Chez les vertébrés, ces couches successives correspondent plus ou moins aux vertèbres. D’après les données recueillies par Denis Duboule de l’École polytechnique fédérale de Lausanne et ses collègues de l’Université de Genève, un nouvel « étage » de l’organisme se forme toutes les 90 minutes et cela pendant 48 heures. Cet ensemble de mécanismes, digne de la précision d’une horloge, serait réglé par les gènes de la famille HOX, qui se répartissent en 4 groupes (HoxA à HoxD). Tout au long du processus, ces derniers s’expriment les uns après les autres, et sont situés sur les chromosomes dans l’ordre précis où ils interviennent au cours du développement embryonnaire.
Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé des dispositifs d’imagerie innovants, permettant d’enregistrer en haute définition l’organisation de l’ADN dans le noyau de divers échantillons de tissus embryonnaires. Ils ont pu ainsi, au cours de l’embryogénèse, voir comment l’ADN se déplie, et comment les gènes s’expriment. Denis Duboule et son équipe ont ainsi constaté que cette horloge Hox était présente chez tous les organismes vivants et rythmait chez chacun le développement embryonnaire.