L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer du sein : Découverte de 10 formes génétiques différentes
Des chercheurs britanniques et canadiens viennent de mettre à jour l’existence de dix formes différentes de cancer du sein. D’après leurs travaux publiés dans la revue Nature, Chacune d’entre elles nécessite un traitement spécifique. Cette découverte pourrait à terme éviter non seulement les « sur-traitements », mais aussi permettre de mieux cibler les tumeurs grâce à des thérapeutiques plus adaptées. Première cause de décès par cancer chez la femme, le cancer du sein touche chaque année plus 42 000 françaises, et un peu moins de 12 000 en succomberaient. D’après les dernières données épidémiologiques, les spécialistes estiment, qu’au cours de sa vie, une femme sur huit sera frappée par ce type de pathologie, et qu'une tumeur des glandes mammaires sur 10 est d’origine héréditaire.
Afin d’identifier les signatures des gènes permettant de prédire l’évolution d’un cancer du sein, Carlos Caldas et ses collègues de l’université de Cambridge, en collaboration avec des scientifiques canadiens de l’Université British Columbia, ont analysé minutieusement l’ADN et L’ARN de 997 tissus cancéreux provenant de biopsies de femmes atteintes par cette maladie. Les données ainsi obtenues ont ensuite été croisées avec 995 autres prélèvements.
Au final, les chercheurs ont mis en évidence dix sous-groupes de cette tumeur. Ce qui signifie que le cancer du sein est multiple et qu’il se divise en dix maladies distinctes.
Ces résultats, considérés par de nombreux spécialistes comme très importants, devraient permettre à terme de mieux cibler le type de tumeur et ainsi d’adapter précisément le traitement à la patiente. Par ailleurs, les chercheurs estiment qu’il sera aussi possible de déterminer en amont les cas de récidive ou de propagation du cancer à d’autres organes. Il sera notamment possible, dans quelques années, d’éviter la chimiothérapie à certaines femmes après une ablation de la tumeur. Si la route est encore longue, ces travaux ouvrent la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques particulièrement prometteuses dans la lutte contre ce cancer encore trop meurtrier…
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