L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer de la prostate : dépistage fiable par test génétique
Des chercheurs américains de la faculté de médecine de Columbia, à New York, pensent pouvoir dépister un cancer de la prostate et tout savoir de son agressivité en pratiquant un test génétique. Une étude a préalablement été menée avant d'en arriver à cette affirmation et les détails de celle-ci sont à découvrir dans la revue Transnational Medicine.
Un test possible grâce à l'activité de3 gènes
Selon les chercheurs, l'étude de 3 gènes impliqués dans le vieillissement peut permettre de prédire l'agressivité d'un cancer de la prostate. Ils en sont certains après avoir analysé pendant 10 ans les bio-marqueurs génétiques de 43 patients. Cela leur a permis de constater qu'en associant des tests existants déjà, on arrivait à estimer le caractère agressif d'un cancer prostatique à venir par le calcul de l'activité de ces 3 gènes. Cette nouvelle technique peut permettre d'avoir un moyen sûr pour déterminer très vite l'évolution d'un cancer de la prostate sans qu'on ne soit obligé de passer par une biopsie. Le directeur de l'étude, Cory Abate-Shen indique que ces marqueurs génétiques permettraient, par ailleurs, d'avoir une bonne visibilité sur la nature réelle du cancer et appliquer ensuite le traitement le plus approprié.
Les avantages de ce test génétique
Cette technique a des avantages à deux niveaux. Dans un premier temps, le cancer de la prostate sera mieux dépisté et les traitements abusifs seront évités. A ce sujet, l'Inserm avait indiqué, dans une étude rendue publique en juillet, que les patients victimes d'une tumeur de stade T1 étaient sur-traités dans 9,3% à 22,2% des cas. Pourtant, certaines de ces tumeurs sont à évolution lente et ne nécessitent pas forcement de lourds traitements. Ainsi on constate que plusieurs des patients soignés se retrouvent avec de sérieuses séquelles comme l'impuissance sexuelle et l'incontinence urinaire, des situations généralement provoquées par l'utilisation de méthodes agressives. Dans un deuxième temps, le test génétique permettra d'éviter les opérations d'ablation de l'organe, très souvent imposées lorsque la tumeur est détectée. Et comme la technique prédit la tumeur au moment où celle-ci est à un stade précoce, les traitements à conseiller seront légers.
La nouvelle de son avènement sera probablement saluée par les patients en France dont le nombre augmente chaque année de 40 000.