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Témoignage d’un médecin du Croissant-rouge palestinien |
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« Le problème avec les garçons, c’est qu’ils ne pleurent pas »
Maintenant que mes parents sont morts, comment vais-je faire pour vivre seul ? ». « Moi, je sais que je ne vivrai pas longtemps. » « Si je retourne chez moi, ils vont bombarder ma maison… » Malgré la guerre, l’équipe du Croissant-rouge palestinien, chargée du centre socio-psychologique à Khan Younès (sud de la bande de Ghaza), n’a pas rompu le dialogue avec les enfants et a fait remonter leurs témoignages au siège de l’organisation, à Ramallah.
« Nous commençons malheureusement à avoir l’expérience de ce genre de crise », commente le docteur Fathy Flefel, responsable du département psychosocial. « Nous avons eu un cas de figure similaire à Jenine, il y a cinq ans. Le camp avait été complètement rasé. Mais ce qui arrive à Ghaza est d’une toute autre ampleur. » Les enfants expriment de façon récurrente un sentiment d’insécurité permanent – parce qu’à Ghaza, il n’y aucun endroit où se mettre à l’abri, ils savent que même les écoles de l’Unrwa ne sont pas fiables – et une perte d’espoir en l’avenir. « Il faut comprendre qu’ils vivent sous état de siège permanent », poursuit le docteur. « L’attaque israélienne n’en est qu’un épisode. Ils ne peuvent pas circuler librement. Même quand ils ont de l’argent, ils ne peuvent pas s’acheter ce qu’ils veulent, jusqu’aux bonbons dont la date de péremption est dépassée depuis longtemps. »
Autre problème pour ces enfants de la guerre : leur relation avec l’autorité se trouve complètement chamboulée. Le père, ne pouvant plus assurer la protection de la famille, perd de facto son rôle de chef. « Or, si un enfant grandit avec cette idée que l’autorité n’existe pas, comment pourra-t-il, une fois adulte, respecter les lois ? », s’interroge le responsable. « Nous l’avons vu avec les enfants de la première Intifadah. Après les accords d’Oslo, ils ne comprenaient pas la valeur de l’Autorité palestinienne. » Enfin et surtout, le conflit génère une très grande violence chez les garçons et les filles, même si celles-ci la canalisent mieux. « Elles parlent plus facilement de ce qu’elles ressentent, évacuent leurs peurs en pleurant et en s’investissant davantage dans les tâches domestiques et donc dépensent mieux leur énergie que les garçons, enclins à passer l’essentiel de leur temps dans la rue. Nous expliquons aux parents qu’il est important de laisser pleurer les enfants mais on ne peut pas changer les mentalités en un claquement de doigts et les garçons sont réellement conditionnés pour se contrôler. »
Avec des enfants gravement blessés (beaucoup ont subi des amputations), ceux qui ont perdu leurs parents ou qui ont passé plusieurs jours avec les corps de leurs proches, les travailleurs sociaux doivent dès maintenant commencer un travail de reconstruction. « Nous devons arrêter de penser ’’intervention d’urgence’’ : ce qui se passe à Ghaza n’est pas une catastrophe naturelle », assure le médecin. « Nous devons travailler en pensant à long terme, en ouvrant plus de centres, d’espaces verts pour les enfants et en prenant soin de nos travailleurs sociaux. Car eux aussi ont perdu des proches, leur maison et sont peut-être blessés. Et rien ne nous dit que dans deux ans, tout cela ne va pas recommencer… »
el watan
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#1 |
le janvier 26 2009 06:20:13
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Maintenant que mes parents sont morts, comment vais-je faire pour vivre seul ? extrait de la revue de presse,c'est poignant ça donne des larmes aux yeux.