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Cancer : fortes disparités régionales |
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Le Nord-Est et le Nord-Ouest restent les régions de France où l'on meurt le plus du cancer, révèle un «Atlas» publié par l'Inserm et l'Institut national du cancer.
La géographie est un outil précieux en médecine. L'«Atlas de la mortalité par cancer en France métropolitaine de 1970 à 2004», publié mercredi par l'Inserm, le Centre d'épidémiologie des causes de décès et l'Institut national du cancer, permet de dessiner, en quelques cartes, les zones où vivent les populations les plus vulnérables en matière de cancer et celles où elles sont le mieux protégées. Cet atlas pointe aussi une amélioration dans certaines régions et une stabilité dans d'autres. Ce document reconstitue une sorte de sociologie sanitaire de la France. Ainsi, les habitants des grandes villes, et tout particulièrement de Paris, meurent moins de cancer que ceux ayant élu domicile en banlieue. Tous ces constats ont pour objectif de reconnaître, pour tenter de les gommer, les inégalités face au cancer.
Si le cancer est la première cause de mortalité en France, le risque de mourir d'un cancer diminue depuis la fin des années 1990 pour les hommes comme pour les femmes. Globalement cet atlas révèle que les écarts régionaux de mortalité par cancer restent très importants.
«L'importance des comportements»
Cette mortalité apparaît fortement structurée sur le plan géographique, essentiellement pour les hommes et nettement moins pour les femmes. La mortalité par cancer est liée à l'âge (le risque augmente avec les années), à l'exposition à des facteurs de risque (les fumeurs meurent plus de cancer que les abstinents), et à l'accès aux soins (le diagnostic précoce réduit la mortalité). «À un ensemble nord-ouest de la France caractérisé par des taux de mortalité élevés pour les cancers de l'appareil digestif s'oppose un ensemble nord-est marqué par des taux élevés de cancers de l'appareil respiratoire et de la vessie, écrivent les rapporteurs. Le Centre-Ouest et le Sud-Ouest sont des régions de plus faible mortalité. Cette structuration régionale persistante traduit l'importance des comportements régionaux passés dans les manières de boire, de fumer, de manger, les rapports au corps et à la médecine.» S'agissant, par exemple, du cancer du poumon pour les hommes, les taux de mortalité vont du simple au double, quand on passe de Midi-Pyrénées à Nord - Pas-de-Calais. De même pour les femmes, le taux de mortalité par cancer pulmonaire est multiplié par trois chez les habitantes d'Ile-de-France par rapport à celles du Gers.
Au fil des ans, le taux de mortalité dans certaines régions a régressé. Ainsi, l'Alsace, la Bretagne universitaire (région de Rennes) et les vallées alpines ont enregistré des améliorations nettes, alors que dans les zones rurales enclavées du centre de la France, les progrès sont beaucoup plus lents. «Ce travail nécessite maintenant d'être analysé avec attention, explique le Dr Martine Le Quellec-Nathan (directrice adjointe de l'Institut national du cancer). Des recherches doivent être menées sur l'analyse des mécanismes sociaux et territoriaux à l'œuvre dans ses inégalités.»
lefigaro
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